TEMOIGNAGE

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Ils nous racontent leur première ponction lombaire

Par Héloïse Guillot  /   le 25 février 2022

La ponction lombaire est un acte médical très fréquent et invasif. Procédure potentiellement douloureuse, elle est anxiogène à la fois pour le patient et le médecin. Les étudiants en médecine apprennent à réaliser ce geste en s’entraînant directement sur le patient, et encore aujourd’hui, environ 1 étudiant sur 2 rate sa première ponction lombaire.

InSimo vous propose de découvrir le témoignage de médecins et étudiants, qui se replongent pour vous dans le souvenir de leur première ponction lombaire et reviennent sur ce moment clef de leur apprentissage.

Fanny Schranz, 24 ans, externe aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg

Fanny Schranz
Je suis en 6ème année de médecine, qui correspond à la 3ème année d’externat. J’ai fait ma première ponction lombaire il y a quelques semaines, dans le service de rhumatologie de Strasbourg. Je n’avais jamais pu m’entraîner sur un simulateur avant ce premier essai, et j’étais un peu stressée comme avant tout geste. J’avais les mains moites et du mal à enfiler mes gants ! Malgré tout, je me sentais en confiance puisque l’interne qui m’encadre était à côté de moi, et que j’aime bien réaliser les gestes médicaux. D’ailleurs, j’ai réussi cette première ponction.
C’était également la première ponction pour le patient, mais il était assez confiant. Il n’a pas particulièrement paniqué, et n’a pas eu trop mal durant la procédure. Il n’a absolument pas bronché quand j’ai inséré l’aiguille, juste une petit “aïe” au moment de prélever. C’était assez rassurant pour moi car il n’y pas eu de cris ou de mouvements brusques, ce qui m’a permis de rester concentrée sur mon geste en restant dans ma bulle.

Pour améliorer la formation, il est tout d’abord impératif que chaque étudiant puisse assister à au moins une ponction avant d’en faire une. Il faut s’entraîner à prendre bien ses repères sur un patient, et ne pas hésiter à demander de l’aide. Et bien sûr, il faut s’entraîner au geste avant si cela est possible, sur simulateur ou mannequin. L’idéal est de pouvoir répéter tous les aspects pratiques de la procédure (désinfection, mettre les gants stériles, piquer le patient, remplir les tubes, etc…), pour être plus fluide dans l’enchaînement des gestes par la suite.

Un dernier conseil ?

Ne stressez pas trop, n’hésitez pas à demander de l’aide à votre interne pour vous guider, et ne paniquez pas si vous n’y arrivez pas du premier coup ! Vous pouvez vous y reprendre à plusieurs fois.
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