TEMOIGNAGE

#3

Ils nous racontent leur première ponction lombaire

Par Héloïse Guillot  /   le 22 avril 2022

La ponction lombaire est un acte médical très fréquent et invasif. Procédure potentiellement douloureuse, elle est anxiogène à la fois pour le patient et le médecin. Les étudiants en médecine apprennent à réaliser ce geste en s’entraînant directement sur le patient, et encore aujourd’hui, environ 1 étudiant sur 2 rate sa première ponction lombaire.

InSimo vous propose de découvrir le témoignage de médecins et étudiants, qui se replongent pour vous dans le souvenir de leur première ponction lombaire et reviennent sur ce moment clef de leur apprentissage.

Antoine Ventejou, 22 ans, externe aux Hôpitaux Universitaires de Strasbourg

J’ai fait ma première ponction lombaire il y a 3 mois lors de mon stage de neurologie inflammatoire à Strasbourg pendant ma 5ème année de médecine. Je n’ai pas pu bénéficier d’une session de formation sur simulateur avant ma première ponction car j’étais dans le groupe « contrôle » d’une étude clinique visant à comparer les performances d’étudiants ayant pu se former sur simulateur à celles d’étudiants sans entraînement  préalable.
Avant la ponction, j’étais un peu stressé, ce qui me paraît normal, mais l’interne qui m’a accompagné m’avait déjà montré plusieurs fois la procédure et elle a très bien su me mettre en confiance. La patiente était assez stressée au début car elle avait eu une mauvaise expérience auparavant, et la pathologie dont elle est atteinte nécessite des ponctions lombaires déplétives (évacuation du surplus de liquide céphalo-rachidien) assez régulièrement. Au moment où j’ai introduit l’aiguille, elle a poussé un cri de peur ce qui m’a fait sursauter mais j’ai pu continuer après quelques secondes de pause et le reste s’est bien passé. La patiente n’a semble-t-il pas eu trop mal, et la ponction a été un succès.
Je pense qu’avant de pratiquer sa première ponction, il est nécessaire d’avoir vu la procédure plusieurs fois afin d’être à l’aise avec la préparation du geste puis la piqure en elle-même. Généralement, un interne est là au début, peut répondre à nos questions, et nous aider si besoin, puis on devient assez vite à l’aise et autonome.

Un dernier conseil ?

Soyez détendu le plus possible, mettez à l’aise le patient, et tout se passera bien. 
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